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Aphirae: la naissance du guerrier

4 participants

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1Aphirae: la naissance du guerrier Empty Aphirae: la naissance du guerrier Dim 19 Fév - 19:52

Aphirae

Aphirae
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Voilà, comme promis la fiction sur les débuts d'Aphirae dans le monde...
Aphirae sera ici Raven et pas Rena pour deux raisons: la première, pour coller à la fiction de Sat' et ensuite parce que contrairement à Raven, Rena est trop ininterressante pour écrire dessus. Alors je vous préviens tout de suite, ça risque d'être beaucoup plus dark que celle de Sat'...
Par contre, ce sera surement beaucoup moins structuré, alors le découpage risque d'être quelques peu aléatoire.
Voilà, bonne lecture!!

Chapitre I :
« -Mais frappes donc plus fort! Tu penses pouvoir vaincre un ennemi en combat singulier en frappant ainsi? »
Mon père se tenait devant moi, une épée à la main. Il était grand et musclé avec ses cheveux noirs parsemés de gris cascadant sur ses larges épaules, ses yeux sombres comme des lacs de goudron au milieu de son visage dur et marqué par une vie âpre. Ses vêtements émaciés témoins de dures années de labeur faisaient ressortir sa musculature de colosse. Il s’élança soudain, l’épée levée et frappa dans ma direction. Un coup vertical droit. Je tentai maladroitement de l’éviter, mais je ne fus pas assez rapide. La lame me toucha à l’épaule, m’infligeant une douleur cuisante, mais heureusement, l’épée n’était pas affutée et de multiples couches de vêtements protégeaient ma frêle carcasse. Je lâchai mon arme en portant les mains à mon membre endolori.
« -Avec une vraie lame, tu n’aurais eu plus qu’un seul bras, et je doute que cela te donne un avantage pour la suite du combat… »
Il planta son arme dans la terre meuble et me tendis un bras puissant. Je le saisis et il me remit sur mes pieds. Il plongea ses yeux de charbon pleins de compassion dans les miens et son visage se fendit lentement d’un sourire, d’abord imperceptible, puis franc et rayonnant.
« -Je suis fier de toi, mon fils, tu seras un grand guerrier. Tu es encore un peu lent et ta musculature laisse un peu à désirer, mais dans quelques années, plus aucun escrimeur ne pourra se targuer de t’avoir battu en duel! »
Il me serra contre lui avec force, ses bras puissants contrastant avec mes frêles épaules endolories puis ramassa les armes avant de se diriger vers son atelier. Je le suivis en accélérant pour compenser ses larges foulées.
Quand il poussa la lourde porte de bois, une chaleur digne des plus profondes abysses de l’enfer m’assaillie. Nous entrâmes dans le sombre bâtiment où brulait une gigantesque forge. Les brasiers ardents flamboyaient, impatients d’être nourris de l’acier que mon père travaillait. Une imposante enclume trônait au centre de la pièce, un colossal marteau dormant sur son sommet. Sur les établis répartis aux quatre coins de la fournaise, une multitude de pinces, de masses et d’autres outils patientaient, attendant que le maître artisan daigne leur faire l’honneur de les utiliser. Nous traversâmes l’ouvroir et trouvâmes enfin la fraicheur bienvenue de notre logis.



Voilà, première mise en bouche, dites moi ce que vous en pensez et soyez honnètes surtout!!



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:47, édité 1 fois

Nephel

Nephel
Nouveau de guilde

C'est NUL !



Nan j'dec' , elle est vachement bien Wink ( Pour un début )

Satoshi77

Satoshi77
Novice

Bien même si il n'y a pas beaucoup de paroles,ils faudrait faire plusieurs paroles et ne pas mettre que des mouvements ou description ! Ce sont un peu des conseils si puis-je me permettre j'aimerais incruster Elsword dans ta fiction pour qu'on la fasse ensemble !

Tu acceptes ? C'est ton choix après tout !

Aphirae

Aphirae
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Ben, pour les descriptions, c'est normal, c'est un texte qui ce veut plus romanesque que théâtral comme le tien... Sinon, qu'est-ce que tu veux dire par incruster l'histoire d'Elsword dans celle d'Aphirae? Faire une histoire commune? Parce que dans ma vision des choses, Aph' est plutôt solitaire et ne changera que vers la fin... Sinon, si c'est pour faire deux histoires parallèles qui s'entrecroisent de temps en temps pas de problèmes!!!



Dernière édition par Aphirae le Mar 21 Fév - 19:50, édité 1 fois

Satoshi77

Satoshi77
Novice

Je vais faire une fic sur Satoshi alors xD

Aphirae

Aphirae
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Deuxième partie. Je suis désolé, je vous jure que j'ai essayé de réduire au maximum mais c'est pas encore ça^^. Sinon, c'est le dernier chapitre "paisible", à partir du troisième l'histoire va vraiment commencer...
Bonne lecture!!


Comparée à l’atelier que nous venions de quitter, la pièce principale était ridiculement petite. Une table en bois massif marquée par les milliers de repas en occupait une bonne partie en son centre. Dans un coin, un espace cuisine était aménagé, c’était une simple cheminée en pierre dans laquelle mon père faisait cuire nos repas et autour de laquelle nous nous réchauffions lors des longues et glaciales soirées d’hiver. A l’autre extrémité de la pièce se trouvait le modeste lit de mon père, recouvert d’une simple couverture. Dessus, mon petit frère s’amusait à faire léviter deux modules nasods autour de lui. Pour lui offrir ces reliques hors de prix, mon père avait dû économiser chaque sou qu’il gagnait pendant près d’un an. Nethel jouait constamment avec eux, les faisant flotter autour de lui en riant, si bien qu’il commençait à les maîtriser parfaitement. Il était très rare qu’un humain arrive à une telle symbiose avec ces machines même après toute une vie d’entrainement et lui du haut de ces 6 ans aurait fait pâlir bien des collectionneurs acharnés qui tentaient de s’en servir. Certains prétendaient que ces modules – débris d’une civilisation depuis longtemps disparue – possédaient une âme et qu’ils étaient capables de ressentir des émotions. Personnellement, j’en étais persuadé et j’étais certain que cette communion entre l’enfant et les machines jumelles était née de la tendresse que les modules éprouvaient pour le petit homme.
Nethel leva ses yeux du même blanc que ses cheveux, pareils à la lumière de la lune lors d’une nuit sans nuages qui contrastaient avec ceux de mon père et les miens qui étaient noirs de jais. Cette modification de la pigmentation oculaire et capillaire était une anomalie rarissime qui annonçait une destinée hors du commun. Un sourire étira ses lèvres et il courut vers moi, ses modules le suivant comme ses ombres. Il s’arrêta devant moi et me posa comme à l’accoutumée une flopée de question à laquelle il ne me laissait pas le temps de répondre.
« -Alors ? Pas trop mal ? Combien de coups tu as reçu ? Et combien tu as réussi à en donner ? Tu te bats mieux maintenant ? Vivement que ça soit à moi d’apprendre à me battre ! Tu m’apprendras hein ? »
Ne sachant pas à quelle question répondre, je me contentai de lui sourire gentiment. Il comprit et se jeta dans mes bras avec toute la force de son jeune âge. La douleur dans mon épaule m’élança et je poussai un gémissement pitoyable. Il me lâcha et plongea ses yeux pleins de compassion dans les miens.
« -Disons pour faire simple que j’ai reçu un peu plus de coups que j’en ai donnés… »
Nous nous sourîmes mutuellement et nous installâmes à table. Notre père avait mis le ragout à cuire avant notre entrainement et il était donc prêt. Nous mangeâmes tous de bon cœur sans échanger le moindre mot comme nous le faisions toujours. Quand nous eûmes finis, mon père se leva et pris les assiettes. Je fis mine de me lever pour l’aider mais il me dit de m’assoir et d’attendre qu’il revienne. Il partit par la porte donnant sur l’atelier et revint quelques secondes plus tard, un long paquet enveloppé dans une étole de tissus coincé sous le bras. Il posa l’objet devant moi et riva ses yeux de nuit dans les miens.
-Aphirae, tu es l’ainé de la famille, et la tâche de la protéger t’incombe donc. Je place de grands espoirs sur toi, tu deviendras un puissant escrimeur, j’en suis persuadé. Quand je ne serai plus là, tu devras protéger ton frère et, si le cœur t’en dit, reprendre la forge. Ceci est pour toi, j’espère que tu en feras bon usage même si je n’en doute pas.
Il me fit signe de déballer son cadeau. Je le pris dans mes mains, sachant avant de l’ouvrir ce qu’il contenait de par sa forme et sa taille, mais je l’ouvris tout de même avec cérémonie. Je dépliais délicatement les épaisseurs de tissus et quand il tomba finalement à terre, je restais bouche bée.
Je tenais dans mes mains la plus belle arme qu’il m’ait été donné de voir dans ma vie. D’une longueur de deux pieds, l’épée avait une forme frôlant la perfection. Élancée et gracile, elle était d’un poids ridicule par rapport à sa taille. Sa garde simple enroulée dans une fine lanière de cuir de grande qualité se nichait merveilleusement bien dans ma main. Le fourreau ouvragé était bien huilé et un son cristallin retentit lorsque je la dégainai. La lame d’une longueur prodigieusement bien adaptée à ma taille était parfaitement affutée et aurait surement tranché en deux le plus résistant des aciers.
Je restais ébahi devant le plus bel objet qu’il m’ait été donné de voir quelques secondes encore avant de me tourner vers l’homme que j’admirais le plus au monde. Il avait dû travailler des semaines durant pour forger une œuvre d’art d’une telle beauté et il me souriait maintenant, comme si cela avait été une babiole sans valeur. Ma détermination de devenir un grand guerrier s’affermit en moi et je sus à partir de ce moment que rien ne me détournerait plus jamais de mon but, celui de ne jamais décevoir cet homme extraordinaire. Je me jetais dans ses bras, faisant fi de la cuisante douleur à mon épaule.



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:48, édité 2 fois (Raison : Redécoupage, ex notion de chapitres obselette)

Emelena

Emelena
Admin
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Oui ca va c'est diferrant de sato :p Wink

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Aphirae

Aphirae
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Ouais, j'aimerais que ça ressemble à un bon roman d'Epic Fantasy ou de Hight Fantasy, je fairais la suite ce soir, j'aimerais bien tenir le rythme d'un par jour mais bon, je suis pas sûr d'y arriver...

Aphirae

Aphirae
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Début de la partie dark, j'ai pris quelques libertées par rapport à l'histoire de Raven alors ne criez pas au scandale...


Chapitre II (j'ai changé le découpage, ici commence le deuxième chapitre et pas le troisième)

Je fus réveillé le matin suivant par des cris et une forte odeur de fumée. Je fus vite sur pied, j’attrapai mon épée posée contre ma tête de lit et fonçai vers la porte. Les vapeurs obstruaient ma vue et je déboulai dans la pièce principale. Le mur de bois était en feu et une bonne moitié était partie en fumé. Je vis par ce trou béant mon père ferraillant avec trois adversaires et mon frère repoussant comme il le pouvait un assaillant armé d’une épée avec ses modules. Mon père était un combattant aguerri et j’étais sûr qu’il parviendrait à venir à bout de ses agresseurs, je me précipitais donc pour aider mon frère, ma nouvelle arme au poing. Je parai in-extremis un coup qui aurait pu tuer mon frère et le poussais de l’épaule pour faire face à l’assaillant.
« -Sauves-toi ! » Lui hurlais-je en me baissant pour éviter la lame qui fonçait vers ma tête. »
« -Non ! Je peux t’aider ! »
La lame siffla près de mon oreille, à seulement quelques centimètres sur ma gauche.
« -Nethel ! Obéis, tu vas te faire tuer ! » Je parai le coup suivant, mais la puissance du choc me fit vaciller
« -Je t’en supplie, vit pour nous deux… » La peur qui enserrait mon ventre était pire que tout ce que j’avais connu. Je n’avais pas peur pour moi, mais pour mon frère et mon père.
Il esquissa un mouvement pour s’enfuir, hésita un instant puis courût aussi vite qu’il le put. Je reculais de quelques pas pour garder un peu de distance avec mon adversaire le temps de jeter un coup d’œil à mon père. Il avait toujours pensé que celui qui fabriquait les armes devait être le plus à même de s’en servir et il appliquait ce principe à la lettre, parant, frappant et virevoltant de tout coté. Je vis cependant qu’il commençait à s’essouffler et que mon aide ne serait pas de trop.
Je reportai à temps mon regard vers mon ennemi pour voir sa lame foncer vers moi. Je la déviai un peu trop tard et elle traça une ligne sanglante sur mon flanc droit. Je m’inquiétais trop pour mon père. Avant de l’aider, je devais d’abord me débarrasser de celui-là et pour cela, je devais cesser de me défendre et attaquer !
Je fis décrire à ma lame un arc de cercle qui aurait tranché mon assaillant en deux s’il ne l’avait pas paré, essayai de frapper à un autre endroit sans plus de succès puis enchainait avec un coup de botte dans le bas du ventre. Mon adversaire recula, effaré de voir un gosse se battre avec tant de hargne. Mon père m’avais dit que, si ma défense était plutôt hasardeuse, mon attaque elle était agressive et efficace. Mon agresseur se reprit et fondit sur moi, comprenant qu’il ne devait pas me laisser le loisir de répliquer s’il voulait en finir. Je parai tant bien que mal un coup diagonal, me baissai pour esquiver la botte qui suivit et roulai au sol pour ne pas finir tranché en deux. Le combat était bien trop long et je n’étais pas assez endurant. Les passes d’armes continuèrent ainsi quelques minutes, jusqu’à ce qu’il frappe verticalement. Je tentai maladroitement d’éviter la lame synonyme de mort mais je fus trop lent. L’épée me toucha à l’épaule gauche, au même endroit que celle de mon père quelques heures plus tôt, mais cette fois-ci, la lame était affutée et mon simple pyjama ne me protégea pas. L’arme traversa mon bras qui tomba au sol dans un geyser de sang. Le liquide noir coula le long de mon flanc alors que je tombai à genoux. Ma vision commença à se brouiller et la dernière image qui me parvint fut celle de mon père, des deux cadavres à ses pieds et de la garde de la lame dépassant de sa poitrine. Nous nous effondrâmes en même temps, les yeux rivés les uns dans ceux de l’autre, des larmes de regret coulant le long de nos joues.




Voilà, ça me fait bizarre, je m'étais tellement attaché à ce personnage du père qu'en relisant après avoir écrit une boule s'est formée dans ma gorge et j'ai été à deux doigts de verser une larme...



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:48, édité 2 fois

Emelena

Emelena
Admin
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Idem Sad

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Aphirae

Aphirae
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Et bien, si la troisième partie t'as touché, ne lis pas la quatrième...
Désolé pour la longueur, mais comment pouvoir couper ce texte en plein milieu?
Acrochez-vous...



Chapitre III

Je flottais dans un voluptueux endroit, sombre et chaud. Mes soucis étaient terminés. Tout était terminé. Je me sentais étrangement bien, comme si mon corps, acceptant cet état d’esprit, s’accordait à son humeur et décidait de ne plus me faire souffrir. J’acceptai mon sort et continuait ma lente dérive jusqu’à l’inéluctable mort qui me tendait la main au bout de la route. C’était une femme, belle comme le jour avec un tendre sourire qui n’aurait pas moins réchauffé mon corps et mon cœur qu’une pleine journée passée à dormir sous un soleil d’été. Il me fallut encore quelques secondes avant de la reconnaître. C’était ma mère, morte en mettant mon frère au monde qui me tendait les bras. Je lévitais de plus belle vers elle, désireux de la serrer dans mes bras et de rattraper le temps perdu. Cependant, quelque chose n’allait pas. Si j’étais à l’entrée du royaume des morts, mon père serait là aussi à m’attendre. Cela signifiait donc que je n’y étais pas ou qu’il n’avait pas encore succombé et qu’il restait une chance infime de l’aider. Dans les deux cas, je devais donc résister et reprendre mes esprits. Je me détournais avec toute la peine du monde de celle qui m’avait mise au monde et, nageant à contre courant parvins finalement à reprendre connaissance.
Le réveille ne fut pas le plus doux que j’ai connu. La douleur revint d’un coup, d’abord dans mon bras, puis se propageant à tout mon corps. Ma bouche était pleine de sang et j’avais terriblement froid. Au prix d’efforts surhumains, je parvins à ouvrir les yeux. La lumière du soleil de midi m’assaillit et je fronçai les sourcils. Mes yeux se réhabituant progressivement à la lumière du jour, je tentais de me redresser et tombai pitoyablement sur mon flanc gauche, là où se trouvait auparavant le bras avec lequel j’avais essayé de me soutenir. C’est là que je le vis, reste sanguinolent de ce membre auparavant plein de vie, maintenant pâle, flasque et recouvert de poussière. C’était ce bras qui auparavant tenait la pince pendant que le bras droit frappait le métal brûlant alors que mon père m’apprenait les bons gestes... Mon père !
Je le cherchais des yeux et finis par le repérer, adossé contre un arbre haletant, un râle de souffrance sortant de sa gorge sèche à chacune de ses inspirations. Je me trainais misérablement jusqu’à lui et posai la tête sur son épaule.
« - Mon fils, tu es en vie… » Ses yeux éteints se rivèrent dans les miens et il sourit faiblement.
« -Père, qui étaient-ils ? Pourquoi nous ont-ils attaqués ? » Une larme roula sur ma joue et partit mourir sur mon menton.
« -Ces gens étaient des mercenaires avides d’or. Ils avaient pour mission de nous supprimer, nous et Nethel » répondit lentement mon père.
« -Nethel ? Mais pourquoi ? Qu’à-t-il fait ? »
« -Ton frère, de par ses yeux et ses cheveux est, tu le sais, voué à un grand destin. Cependant, plus que cela, une ancienne prophétie a annoncé sa naissance. Nethel deviendra un grand guerrier et détruira l’ordre des mages dans son ensemble. Ce sont ces mages qui ont envoyés les mercenaires. »
« -Mais ce n’est qu’un enfant ! » tentais-je d’hurler malgré la douleur, « Il est doux comme un agneau, il ne ferrait pas de mal à une mouche ! »
Cette fois-ci, c’était un torrent de larme qui ruisselait sur mon visage, troublant ma vue et me faisant hoqueter.
« -Ce n’était pas la première fois qu’ils venaient, ta mère n’est pas morte en mettant ton frère au monde, ce sont eux qui l’ont tué à la fin de sa grossesse. ». Lui aussi pleurait et je le serrai plus fort contre moi. « J’ai sorti ton frère du ventre de la femme que j’aimais, parce que je pensais que même s’il avait provoqué la mort de mon seul amour, il méritait de vivre et que sa naissance ne déterminerait pas sa mort. J’ai pris son corps sanguinolent dans mes bras et quand il leva ses yeux vers moi, je sus que je ne pourrais jamais l’abandonner. » Il baissa ses yeux vers moi et je le vis en cet instant, aussi triste qu’il était possible pour un homme de l’être.
» Mon, fils, je vais mourir ici, adossé contre cet arbre qui t’as vu grandir. Mon seul regret est de ne pas avoir pu sauver ton bras, toi qui n’avais rien à voir avec cela. J’ai cependant quelque chose à te demander. Tu dois retrouver ton frère. Retrouve-le Aphirae… Re… Retrouves-le et protèges-le… Il est notre seul espoir… » Il batailla encore quelques instants encore puis plongea ses yeux noirs dans les miens.
» Je t’aime Aphirae… »
Sa tête roula finalement sur ses épaules sans vie. Il avait rendu son dernier soupir, serré contre mon bras.
« - Je te vengerai père, je jure de ne pas prendre de repos jusqu’à ce que ces fumiers aient tous rendu l’âme ! Ils trembleront dans leur sommeil, se terreront dans des coins sombres afin de m’échapper mais je jure sur ma vie de les rattraper et de les égorger, l’un après l’autre. La prophétie a menti. Ce ne sera pas Nethel qui tuera les mages ce sera moi… »
Sur ces derniers mots, je me sentis dériver à nouveau. Je luttais de toutes mes forces pour rester conscient. J’avais fort à faire, je devais retrouver Nethel, devenir le plus grand guerrier de tout les temps et nettoyer le monde de toutes ces raclures qui ne méritaient pas de fouler la terre.
Je m’accrochais quelques instants encore à ces pensées avant de sombrer à nouveau dans l’inconscience.



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:49, édité 1 fois

Aphirae

Aphirae
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Pas de commentaire?? Bon ben je continu! J'ai trouvé un moyen de couper le chapitre 4 en deux parce qu'il fait déja deux pages et que j'ai toujours pas fini --' Bon au moins ça fait du suspens^^



Chapitre IV
Cette fois-ci, je n’eus pas le droit au réconfort du royaume des morts. Simple inconscience due à la douleur, je m’en sortirai. Le sang avait coagulé sur mon moignon et bloquait le flux de liquide vital. Tout ce dont j’avais besoin pour me remettre était un bon repas et beaucoup de repos. Ma chair se ressouderait d’elle-même et seul le temps l’y aiderait. Je sentais le doux soleil de midi sur mon visage et, jugeant que j’avais assez dormi, je décidai d’ouvrir les yeux. Mes larmes ayant séchées dessus, un dépôt s’était formé et je dus forcer un peu.
Ma surprise fut grande quand je réussis enfin à les ouvrir. Ce n’était pas le soleil qui réchauffait mon visage, mais un néon d’assez forte puissance placé au-dessus de ma tête. Je me trouvais allongé sur une table blanche, dans une pièce aux murs tout aussi immaculés. Des instruments inconnus étaient dispersés partout dans la salle. J’étais seul. Je tentai de me redresser en faisant attention à ne pas me servir de mon bras gauche – dont le moignon avait été bandé – mais je me rendis compte que j’étais attaché par des sangles de cuir brun au niveau de mon torse, de mes mollets et de mon bras droit.
Les informations tourbillonnaient dans ma tête et j’essayais d’y trouver un sens. Les mercenaires en avaient après Nethel, c’est pourquoi ils nous avaient laissés pour mort mon père et moi sans se préoccuper vraiment de notre trépas. Dans ce cas, ils ne seraient pas revenus sur leurs pas et s’ils m’avaient trouvés, encore vivant, ils ne m’auraient sûrement pas laissés en vie et encore moins soigné. Cependant, si celui qui m’avait aidé était un ami, pourquoi m’avait-il attaché ? Je tentai de me débattre un peu pour attester de la solidité de mes liens. Effectivement, je ne pouvais pas m’en sortir comme ça.
Soudain, mon regard fut attiré par une sphère tout aussi blanche que le reste de la pièce postée dans un des coins supérieur de la pièce. Elle ressemblait étrangement aux modules de mon frère à ceci près qu’une lumière rouge apparaissait de temps en temps, surement pour attester de son fonctionnement. Quand je bougeai la tête à droite, elle suivit mon mouvement. Cette chose servait surement à me surveiller et dans ce cas, mes ravisseurs savaient que j’étais à présent réveillé. Inutile d’essayer de faire le mort.
La patience n’ayant jamais été mon fort, je décidai d’appeler afin de savoir enfin ce que je faisais ici. Mais quand j’ouvris la bouche, la porte s’ouvrit elle aussi et deux personnes entrèrent. De sexe féminin, elles avaient les yeux et les cheveux blancs comme ceux de Nethel. Leurs tenues étaient composées de simples tuniques blanches et noires les laissant libres de leurs mouvements. Leurs visages n’étaient marqués par aucune ride et elles arboraient un masque facial sans expression apparente. Au centre de leurs fronts resplendissait une gemme bleue de la taille d’un poing.
« -Tu es enfin réveillé. Bien. » C’était celle de droite qui s’était adressée à moi d’une voix tellement neutre qu’elle aurait pu fissurer une pierre.
« -Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi suis-je attaché ? Pourquoi avez-vous la même particularité que mon frère ? » Les questions s’étaient enchainées dans mon esprits et avaient coulés jusqu’à ma bouche sans faire de pause. Je comprenais enfin ce qu’éprouvais Nethel lorsqu’il me questionnait ainsi…




Voilà, je sais pas si je posterai la suite ce soir ou si je vous laisse du suspens jusqu'à demain (si quelqu'un lit --')



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:49, édité 1 fois

Satoshi77

Satoshi77
Novice

Je suis trop habituer au texte comme ceux que je fait et c'est trop difficile pour moi de suivre !

Aphirae

Aphirae
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Il faut lire plus pour apprécier^^
Tentes des romans de Fantasy accessibles, genre "Eragon", "Les Chevaliers D'Émeraude" ou même "Harry Potter" (si t'es pas habitué aux romans et que tu les a pas lu, c'est bien pour commencer)et pis après, tu as les VRAIS bouquins de Fantasy: "L’Épée De Vérité", "L'Assassin Royal" (ça c'est cool, c'est personnellement mon premier roman à la première personne et je m'en inspire pas mal pour le style) ou "La Légende De Drizzt" (dans l'univers de Donjons et Dragons)et pleins d'autres!!! Mais si je te fais une liste exhaustive, demain on y est encore^^
Sinon, "petit" bout de suite (pas eu le temps d'écrire aujourd'hui avec ma compétition, c'est le reste de ce que j'avais fait avant hier --')
(là c'est beaucoup de dialogues alors ça sera plus simple^^)



« -Je me nomme Fay et voici Trinnity. Nous t’avons sauvé alors que nous cherchions l’humain qui t’accompagnait. Tu es attaché car nous ne savons pas si nous pouvons te faire confiance et que tes soins ne sont pas terminés. Il serait trop long et trop compliqué de t’expliquer les similitudes entre nous et ton frère. Sache juste qu’il y a un lien. »
Elle avait répondu à toutes mes questions d’un coup, sans me laisser le temps de répliquer, avec la précision d’une machine. En y repensant, si l’on regardait leurs visages parfaits et son utilisation de « l’humain », il était probable qu’elles en soient vraiment…
« - Vous devez me laisser partir. Si vous connaissez mon frère, vous devez savoir qu’il est en grand danger. »
« -Nous le savons. » répondit Trinnity « Une équipe est déjà à sa recherche. Tu partiras dès que tu seras remis »
Elle me regardait dans les yeux, mais les siens étaient tellement vides que j’avais l’impression qu’ils me traversaient et regardaient la table.
« - Je vais bien, je peux partir tout de suite. »
Je devais sortir aider Nethel au plus vite. Je ne connaissais pas ces gens et rien ne me disait qu’eux aussi ne cherchaient pas la mort de la dernière personne qu’il me restait.
« - Avec un seul bras tu n’irais pas très loin. De plus, nous devons t’informer de la situation et te préparer pour ta mission. »
Je n’aimais pas du tout le ton qu’elle employait, comme si je lui appartenais et que je devais obéir à tous ses ordres. Mais je n’avais pas le choix, si je ne coopérais pas, jamais je ne sortirais de cette pièce et mon frère mourrait.
« - Très bien… Mais dépêchez-vous, je dois aller aider Nethel ! »
Je les implorai du regard, mais cela ne sembla pas les faire accélérer.
« - Pour commencer, nous sommes des Nasods. Ne me regardes pas avec cette tête, nous ne sommes pas ceux dont tu as entendu parler. Nous sommes les machines qu’ils ont créées. »
J’avais raison, elles n’étaient pas humaines.
« - Les Anciens nous ont créées pour que nous les remplacions pour les tâches manuelles puis intellectuelles. Etant peu fertiles et de plus en plus récalcitrants au travail, nous avons fini par les remplacer complètement. Ceux qui comme ton frère naissent avec les yeux et les cheveux blancs sont en fait les enfants de deux lointains descendants des anciens comme l’étaient ton père et ta mère. Tu ne l’est pas car même si les deux personnes se rencontrent, la probabilité que cela arrive reste très faible. »
Nethel, descendant des Nasods ? Cela expliquerait en effet pas mal de choses comme sa maîtrise des modules…
« - Une prophétie a annoncé qu’un enfant des Anciens viendrait un jour et qu’il mettrait fin au règne despotique des sorciers. Cette prophétie n’est pas très claire, mais nous avons toutes les raisons de penser qu’il s’agit de ton frère. Tu dois savoir que les sorciers ont jurés de détruire tous les Nasods car en tant que machines, selon lui, nous bafouons le Créateur duquel ils tirent leur pouvoir. Nous surveillons Nethel depuis longtemps grâce à ses modules et nous sommes intervenus le plus vite possible quand nous avons compris qu’il était en danger. »
L’espoir m’envahit.
« -Vous pouvez surveiller Nethel ? Dans ce cas le retrouver ne sera pas un problème ! »
« -C’est plus compliqué que cela. Pour que cela fonctionne, il doit se trouver près d’un terminal placé dans les fondations de votre habitation. En s’enfuyant, il a certes sauvé sa vie, mais nous avons perdu tout moyen de l’aider.
Ces mots me firent à nouveau sombrer dans la mélancolie.
»C’est là que tu interviens. Tu les connais bien et tu seras mieux à même que nous pour le retrouver. Une fois que tu l’auras localisé, tu devras lui expliquer la situation et le ramener ici. Ne joues surtout pas au héros, car la vengeance n’est jamais une bonne motivation.»
La vengeance était à ce moment précis la seule pensée cohérente qui m’habitait et elle ne demandait qu’à exploser et à guider mon bras afin de faucher toutes ces ordures avec ma lame.
Ma lame ! Le fourreau ne pendait plus à mon flanc et je ne la voyais nulle part dans la pièce.
« - Où est mon épée ? C’est un cadeau de mon père et j’y tiens plus que tout… »



Dernière édition par Aphirae le Dim 26 Fév - 8:50, édité 1 fois

Satoshi77

Satoshi77
Novice

Aphirae a écrit :

Fay

Sa c'est Fay ! MDRRRRR

Emelena

Emelena
Admin
Admin

Ton histoire est bien mais le rouge me fait trop mal au yeux..
Change Surprised

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Aphirae

Aphirae
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Modo

Voilà, couleur changée!!
Par contre, je garde MON rouge pour les autres commentaires... Na!^^
Pour Sat'... Euh... Nan, ça va pas être possible là...^^ (je crois que j'en ai fait des pires mais bon^^)


Au fait, c'est mon centième message!! Pour fêter ça, je vous offre une pizza!!
Spoiler:
Bon appétit!!^^

Emelena

Emelena
Admin
Admin

Cyprien :p

https://dreamkingdom.forumgaming.fr

Aphirae

Aphirae
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Modo

Quoi???
Si y a une référence, c'est pas fait exprès, je supporte pas les trucs genre Cyprien, Norman et autre --'

Satoshi77

Satoshi77
Novice

Emelena a écrit:
Cyprien :p

Cyprien : :O Ma vaisselle est lavé ! Pour fêter ça,Pizza ! *Sors de la cuisine*

MDRRRRRR

Pourquoi t'aimes pas les podcasts Aphirae ? J'en fais sur mon blog moi ! Et puis je pensais en faire sur ce forum !

Emelena

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Oups désole

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Aphirae

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Ben je sais pas je trouve ça un peu... Nan, je vois pas trop comment définir...
Enfin, pas grave, je suis pas trop fan, mais si tu veux en mettre, fais toi plaisir!!^^

Aphirae

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Voilà, partie j'aipascomtéc'étaitlacombientième!!
Suite et fin du chapitre IV, pas très interréssante du point de vue scénaristique, mais prenant quand même^^



Les deux machines s’interrogèrent du regard et je crus sentir entre elles comme un courant d’information. A coup sûr, elles étaient en train de communiquer.
« -Je suis désolée. » me répondit Trinnity «Les seules épées que nous ayons retrouvées sont celles qui gisaient sur les cadavres et nous doutons qu’une d’elle t’appartenait. L’un des mercenaires survivant a du la prendre en guise de récompense. »
Cette fois-ci c’en était trop. J’avais convenu de tuer les mercenaires rapidement, car ils ne faisaient que leur travail, mais la perte de mon bien le plus précieux, et qui plus est du dernier souvenir de mon père me mit dans une rage telle que je décidais, une fois devant eux de leur arracher les membres un par un et de les faire souffrir des heures durant afin de leur faire expier leur pêchers. Le plan de ma terrible vengeance s’étayait dans mon esprit et seule ma captivité m’empêchait de le mener à bien.
Soudain, Fay prit la parole, me faisant sortir de ma torpeur meurtrière.
« -Tu dois en savoir assez maintenant. Nous n’avons aucune idée de la direction par laquelle ils sont partis et tu dois partir le plus vite possible. Il est temps de s’occuper de ton bras. Nous ne pouvons pas t’anesthésier car il te serrait ensuite impossible de partir avant plusieurs heures et nous manquons de temps. Tu risques de ressentir une douleur comme tu n’en as jamais éprouvée. Je te conseille vivement de fermer les yeux. »
« -Je viens de me faire trancher un bras. La douleur ne me fait plus peur. »
Je bandais néanmoins ma volonté car la perte de mon membre n’avait pas été une partie de plaisir. Les deux droïdes se séparèrent et partir chacune à un coin de la pièce, préparant les outils nécessaires à la guérison de mon bras. Fay saisit une scie sur une table et je vis Trinnity revenir avec une espèce de lame à mouvements automatisés. Une boule se forma dans ma gorge. Le coup d’épée avait été bref et inattendu. Je ne m’y attendais pas et la douleur fut fulgurante. Elle ne dura pas car j’étais vite tombé dans le coma. Pendant cette opération par contre, la douleur durerait. Je devrai la supporter sans me plaindre car la douce quiétude de l’inconscience me serait interdite. Je décidais de suivre le conseil de Fay et je fermais les yeux, essayant de ne penser à rien d’autre qu’à ma détermination. J’entendis les deux femmes s’approcher et je me concentrais sur la rivière de sang jaillissant de la gorge d’un mage.
« -Taches de te détendre, tu souffriras moins. »
Je la remerciais mentalement de sa sollicitude et me demandais comment diable elle pouvait croire qu’il me serait possible d’être calme. Mes muscles étaient bandés à l’extrême et ils commençaient à me faire souffrir. Je tachais de les relâcher sans grand succès et fini par abandonner. Après tout, je ne pouvais rien y faire.
Une main se posa sur mon moignon et entrepris d’enlever les bandages qui recouvraient la plaie. Du sang avait coagulé sur la bande de tissus et la blessure avait un peu cicatrisée dessus. Tous ces liens s’arrachèrent de la lésion, m’offrant un avant-goût de la douleur à venir. Je retenais ma respiration, évitant autant que faire se peux de montrer des signes de faiblesse. La blessure soudain à nue dégagea une odeur pestilentielle de renfermé et je me demandai enfin depuis combien de temps je me trouvais sur cette table. Cette question s’étiola dans mon esprit quand un outil toucha la plaie et fit exploser une gigantesque douleur dans mon crâne.
Fay avais raison. Jamais je n’aurais pu ne serais-ce qu’imaginer l’horrible souffrance qui m’envahit. Mon esprit se vida de toute sensation excepté la torture qui me tiraillait, d’abord dans mon épaule, puis s’étendant à mon torse, descendant ensuite s’emparer de me jambes et remontant enfin de façon fulgurante envahir mon crâne et se faisant se saisir de mes pensées pour les détruire avant leur naissance. Je crus mourir une infinité de fois et je finis par implorer la mort de tous mes vœux. Ma résolution de ne pas hurler avait volée en éclat et mes cris emplissaient la salle, mêlés à l’horrible grincement que produisait le glissement de la scie électrique sur mon os saillant. Mon calvaire m’avait paru durer des heures et quand ce fut fini, je gisais, mon corps et mon esprit en miettes, avide de repos, même s’il devait être éternel.


Voilà, bon vous devez vous douter un peu de l'état de son bras maintenant, mais je vais y changer quelques trucs par rapport à la version originale Niark Niark Niark Niark Niark...

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